Ce problème est d'abord destiné aux élèves faisant de l'Economie, en particulier les premières et Terminales ES. Mais peut bien sûr être traité par toute personne aimant activer son sens critique par rapport aux affirmations des "experts".

Martin Hirsch a été président d’Emmaüs France puis haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté.

Voilà ce qu’il affirme à la page 84 de son livre « Cela devient cher d’être pauvre » publié en 2014 chez Stock :

« On pourrait penser que le coût de la hausse du SMIC est supporté par les entreprises qui emploient les salariés payés au salaire minimum. Et que cela ne coûte rien à l’Etat, si ce n’est pour les rares fonctionnaires payés au niveau du SMIC. Or l’augmentation du SMIC n’entraîne pas seulement des coûts salariaux, mais aussi des coûts budgétaires, ce que l’on sait moins. C’est en effet parce que le SMIC est plus élevé que les bas salaires bénéficient d’allégements de charges sociales, compensées par l’Etat auprès de la Sécurité sociale. On peut donc dire que l’Etat paye une partie du revenu salarial de ceux qui ont les salaires horaires les plus bas. « Un coup de pouce de 1% augmente mécaniquement le coût brut des allègements de cotisations sociales d’environ 3% », indique la commission d’experts chargée d’éclairer les pouvoirs publics sur l’évolution du salaire minimum. »

On demande à partir des textes officiels régissant ces allégements et qu'on trouvera facilement sur la toile:

1- de vérifier l’affirmation de la commission d’experts.

2- de proposer un modèle permettant de visionner l’évolution des allégements sociaux que doit compenser l’Etat en fonction de l’augmentation du SMIC. Ce modèle sera ensuite programmé sur geogebra ou tout autre logiciel libre du même type.

SMIC et allègements sociaux.

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